Tout savoir sur le GIEC !

Tout savoir sur le GIEC, définition générale, qui l’utilise et résumer du dernier rapport.

Définition :

Le GIEC, ou Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (en anglais, Intergovernmental Panel on Climate Change), est une organisation internationale scientifique chargée d’évaluer les connaissances scientifiques, techniques et socioéconomiques relatives au changement climatique. Il a été créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour fournir aux décideurs politiques des informations objectives et fiables sur les questions liées au changement climatique.

Le GIEC rassemble des milliers de scientifiques du monde entier qui évaluent de manière exhaustive les données scientifiques disponibles sur le climat, les impacts du changement climatique, les risques associés et les options d’adaptation et d’atténuation. Ces évaluations sont publiées sous forme de rapports d’évaluation périodiques, qui font autorité en matière de compréhension du changement climatique.

Définition générale des trois principaux rapports qu’il produit :

  1. Rapport d’évaluation : Les rapports d’évaluation du GIEC sont les plus importants et sont publiés environ tous les cinq à sept ans. Ils fournissent une évaluation complète de l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique. Ces rapports sont divisés en plusieurs parties, appelées « groupes de travail » :
    • Groupe de travail I : Ce groupe évalue les aspects scientifiques du changement climatique. Il examine les données sur l’évolution du climat, les causes du changement climatique et les projections futures.
    • Groupe de travail II : Ce groupe se concentre sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité liés au changement climatique. Il évalue les conséquences du changement climatique sur les écosystèmes, les sociétés humaines, l’économie et les possibilités d’adaptation.
    • Groupe de travail III : Ce groupe examine les options d’atténuation du changement climatique. Il évalue les mesures et les politiques qui peuvent réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter ainsi le réchauffement climatique.
  2. Rapports spéciaux : En plus des rapports d’évaluation, le GIEC publie également des rapports spéciaux sur des sujets spécifiques liés au changement climatique. Ces rapports approfondissent certains aspects tels que l’océan et la cryosphère, les villes durables, l’utilisation des terres, l’alimentation et bien d’autres. Ils fournissent des informations supplémentaires et des analyses détaillées sur des questions spécifiques.
  3. Rapports méthodologiques et techniques : Le GIEC produit également des rapports méthodologiques et techniques qui se concentrent sur des méthodes scientifiques spécifiques utilisées dans l’évaluation du changement climatique. Ces rapports fournissent des directives et des outils aux scientifiques pour améliorer la qualité et la cohérence de la recherche sur le climat.

Ces rapports du GIEC sont basés sur un examen approfondi de la littérature scientifique existante et sont rédigés de manière collégiale par des experts internationaux. Ils sont reconnus pour leur rigueur scientifique et leur objectivité.

Qui utilise les rapports du GIEC ?

Les rapports du GIEC sont utilisés par les gouvernements, les décideurs politiques et d’autres parties prenantes pour orienter leurs politiques et actions en matière de lutte contre le changement climatique. Le GIEC joue donc un rôle essentiel dans la sensibilisation du public et la formulation de politiques visant à atténuer les effets du changement climatique et à s’adapter à ses conséquences.

Quelques points à retenir du dernier rapport du GIEC

La responsabilité de l’homme est sans équivoque !

Avec certitude, l’Homme aurait entraîné, à un rythme sans précédent depuis au moins 2000 ans, le réchauffement climatique que nous connaissons aujourd’hui. Les précédents rapports du GIEC qualifiaient l’influence de l’Homme comme « extrêmement probable« . Néanmoins, grâce à l’avancée des connaissances sur le climat et des données disponibles aujourd’hui, le GIEC a désigné cette fois-ci l’influence de l’Homme sur le réchauffement climatique de la planète comme “sans équivoque”. Sur ce dernier rapport, on peut lire : “Les augmentations observées des concentrations de gaz à effet de serre depuis environ 1750 sont, sans équivoque, causées par les activités humaines”. En effet, d’après les scientifiques à l’origine de l’ouvrage, la quasi-totalité des causes du réchauffement climatique peut être attribuée aux activités humaines, responsables d’approximativement + 1,1°C de réchauffement depuis la période 1850-1900.

Hausse du niveau de la mer

Le dernier rapport du GIEC sur le climat insiste également sur les dangers de la montée du niveau de la mer qui est engendrée, entre autres, par la fonte des glaces terrestres. En raison du réchauffement climatique, la plus faible surface gelée jamais enregistrée depuis les années 1980 correspond aux 14 dernières années (période 2008-2022). Depuis 1900, le niveau de la mer a déjà augmenté de 20 cm et pourrait connaître une autre augmentation de 20 cm en plus d’ici 2050, voire d’un mètre d’ici 2100. Comme le rappelle le GIEC dans son dernier rapport, les territoires d’Outre-mer, et plus globalement les îles, sont les premiers touchés par la montée des eaux. Par ailleurs, des villes comme New-York, Miami, Amsterdam, Venise seront touchées. D’autres villes de faible altitude, comme le Lagos au Nigeria, pourraient devenir totalement inhabitables d’ici 2100. Ainsi, les communautés côtières connaîtront une multiplication :

  1. Des invasions d’eau salée ;
  2. Des inondations ;
  3. Des dégâts causés aux infrastructures.

Augmentation des émissions de Méthane (CH4)

Le sixième rapport du GIEC contient un chapitre distinct sur les émissions de méthane, un gaz à effet de serre (CH4). Les émissions de méthane (CH4) sont en hausse, elles ont augmenté de 6% ces dix dernières années et de 156% depuis 1750. En 2019, les concentrations de méthane (CH4) n’ont jamais été aussi élevées depuis au moins 800 000 ans. Pour rappel, l’émission de méthane est principalement dû à l’élevage de bétail, la culture des rizières et les décharges à ciel ouvert.

Baisse de l’efficacité des puits de carbone

Le dernier rapport du GIEC sur le climat insiste également sur l’efficacité décroissante des puits de carbone. Un puits de carbone est un réservoir naturel ou artificiel qui absorbe et stocke le carbone de l’atmosphère grâce à des mécanismes physiques et biologiques. Les forêts sont généralement des puits de carbone, c’est-à-dire des endroits qui absorbent plus de carbone qu’ils n’en rejettent. Elles retirent continuellement du carbone de l’atmosphère grâce au processus de photosynthèse. L’océan est un autre exemple de puits de carbone, absorbant une grande quantité de dioxyde de carbone de l’atmosphère.

L’augmentation du dioxyde de carbone a des effets en cascade tels que des changements dans la composition chimique de l’eau (acidification des océans) et une perte de capacité d’absorption. Parallèlement, les puits naturels (forêt) se dégradent. La capacité de stockage des puits de carbone devrait continuer de diminuer.

Conclusion

Le dernier rapport du GIEC affirme que les gaz à effet de serre dû à l’activité humaine augmentent et accélèrent le réchauffement climatique. Il est donc important de réaliser le bilan carbone des entreprises pour mesurer les postes d’émission des gaz à effet de serre pour ainsi mettre en place des actions de réduction.

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